/!\ *Résolution Fastidieuse* /!\
Texte indélébile.
à Fanny Revière
J’ai souvent l’agréable sensation de flotter avec l’air dans la chaleur printanière, au grès des vents, n’ayant en tête que le sentiment de complétion. Je marche, je descends des escaliers, je les redescends, je crie un nom qui s’envole, je joue au ballon, et le ballon atterrit toujours dans le filet. Je découvre des lieux d’une belle circonvolution, pleins d’arbres de toutes générations, et je gravis des pans de montagnes où je découvre des merveilles. Je me délecte de discussions que seuls les conviés sont capable d’apprécier. Je me tourne de trois quart et je ris, j’embrasse la vue qui m’est offerte. De sable humide, de cailloux ronds ou de terre meuble, je ressens le peu d’altérités du sol qui se marie à mes pieds nus pourtant chaussés. J’entends des airs familiers qui s’enfuient joyeusement vers la courbe des somptuosités. Je laisse échapper mes mots ou mes sifflements qui s’en vont te conter, car c’est ta présence qui m’emmène, « je t’aime », au pays des merveilles.