L'appel du sable (9)

Quelques secondes plus tard, la dune a retrouvé sa platitude et sa sérénité. La lune baigne à nouveau la lande. Rien d’inhabituel si ce n’est un petit tas étrange dans un coin retiré de la dune que la police identifiera plus tard comme les restes de vêtements et un collier de chien. »
Aucun de nous n’osa bouger. Cette effroyable histoire, bien que certainement inventée par Tristan, nous avait littéralement assommés. Le feu était presque éteint, nos verres étaient vides, nos esprits embrumés, la sueur glissait insidieusement le long de nos tempes. Tristan semblait en transe et épuisé. Moi-même, je me levais et vacillais avant de pouvoir marcher. Finalement, je pris congé de l’assistance malgré ma réticence à marcher seul dans la nuit au pied de la dune.

Difficulté ***

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