L'homme qui plantait des arbres 40

Sur les flancs abaissés de la montagne, je voyais de petits champs d'orge et de seigle en herbe; au fond des étroites vallées, quelques prairies verdissaient...Sur l'emplacement des ruines que j'avais vues en 1913 s'élèvent maintenant des fermes propres, bien cré^pies, qui dénotent une vie heureuse et confortable... Si on compte l'ancienne population, méconnaissable depuis qu'elle vit avec douceur et les nouveaux venus, plus de dix mille personnes doivent leur bonheur à Elzéard Bouffier.
Jean Giono

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