L'agonie de la Sémillante 27 et fin

Soudain un choc formidable, un cri, un seul cri, un cri immense, des bras tendus, des mains qui se cramponnent, des regards effarés où la vision de la mort passe comme un éclair… Miséricorde !…
C’est ainsi que je passai toute la nuit à rêver, évoquant, à dix ans de distance, l’âme du pauvre navire dont les débris m’entouraient. Au loin, dans le détroit, la tempête faisait rage ; la flamme du bivac se courbait sous la rafale ; et j’entendais notre barque danser au pied des roches en faisant crier
son amarre.
Alphonse Daudet

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