"16 janvier 1962, 7: 34 p.m, après sept heures laborieuses de route et de réflexion intense infructueuse, j'arrivais enfin au manoir Longbacon. Mon alpha roméo montrait des signes de fatigue déjà depuis maintenant cinq kilomètres. A priori les quelques derniers nids de poule de la route de campagne boueuse et la charge malencontreuse d'un sanglier dans le coté gauche à l'heure du gouter avaient eu raison d'elle. Nul besoin d'être garagiste pour voir qu'elle aurait besoin de quelques heures de mains dans le cambouis pour pouvoir redémarrer. Le manoir avait gardé sa majesté, avec ses grandes fenêtres vitrées et sa porte cochère noircie. A l'ombre des grands platanes en cette fin de journée, il dégageait cependant une impression de mélancolie. Je restais de longues minutes sur le perron à appeler mon père et toquer à la porte... sans réponse" Journal personnel de John Longbacon.