La bataille d'Azincourt était terminée. Henri V fit célébrer un Te Deum sur le champ de bataille. Oui, il pouvait remercier Dieu après sa victoire aussi inattendue qu'éclatante.
Il avait perdu moins de 600 hommes, dont le duc d'York. Du coté français, on comptait 6000 victimes qui jonchaient le sol. Une grande partie de l'élite de la chevalerie française était tombée.
C'était une débâcle inédite, comme si, de nos jours, on perdait au même moment la plupart des ministres, des sénateurs, des députés, et pratiquement tout l'état major de l'armée! Pour trouver dans l'histoire des défaites aussi désastreuses, il faut chercher Waterloo (1815), Sedan (1870), et bien sûr mai-juin 1940.