Josephine Baker

Freda Josephine McDonald nait en 1906 à Saint Louis, dans le Missouri.
Elle chante et danse dans la troupe des « Dixie Steppers » et c’est au cours d’une tournée qu’elle rencontre son deuxième mari, Willie Baker, dont elle gardera le nom.
Elle tente sa chance à Broadway et trouve un rôle de danseuse où elle est remarquée par Caroline Dudley Reagan qui lui propose de la suivre en France dans un spectacle : « La revue nègre ».
Dés le début elle y connaît un gigantesque succès, songez qu’en 1925 on peut voir une fille de couleur très dévêtue danser le charleston sur la scène du Théâtre des Champs Elysées…
Josephine est séduite par Paris, la France et la liberté qu'elle y trouve, elle décide d’y rester, signe aux Folies Bergère puis au Casino de Paris, devient l’égérie des peintres cubistes, participe à faire découvrir le jazz en France.
Elle acquiert la nationalité française en 1937 et s’engage dans la résistance dés 1939 puis dans les services secrets de la France libre en 1940. Elle glane des renseignements, cache des messages dans ses partitions, livre un microfilm contenant une liste d’espions nazis qu’elle avait caché dans son soutien-gorge… D’Alger à Marseille elle devient sous-lieutenant à la libération et reçoit la médaille de la Résistance française, les insignes de chevalier de la Légion d’honneur et la croix de guerre.
Elle épouse Jo Bouillon en 1947, achète le château des Milandes en Dordogne et y vivra en y accueillant 12 enfants jusqu’à son divorce en 1969.
Elle veut garder son château mais y engouffre tout son argent, JC Brialy l’aidera ainsi que la princesse Grace de Monaco qui lui avance l’argent pour l’achat d’une propriété à Roquebrune.
Elle multiplie les représentations et les récitals pour faire vivre sa famille mais succombe à une hémorragie cérébrale en 1975.
Le 30 novembre 2021, Josephine Baker a rejoint Marie Curie, Simone Veil, Germaine Tillon, Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Sophie Berthelot au Panthéon.
Elle avait deux amours, son pays et Paris…
Logique (sisi regardez bien), bons clics.