Le temps des cerises (122)

Suite du témoignage de Victorine Brochet:
"Malheureusement, tout nous manquait, nous n’avions pas de bande pour les pansements, nous étions obligées de faire boire ces malheureux dans de petites boites à cartouches. Malgré tout, ces mutilés ne proféraient pas une plainte, pas un regret ; ils souffraient mais il avaient l’air content d’avoir repris le fort, heureux de donner leur vie pour fonder une société plus juste et plus équitable. Pour nous tous, République était un mot magique qui allait faire accomplir de grandes et bonnes chose pour le bonheur de l’humanité. Vainqueurs d’un jour, il entrevoyaient l’aurore nouvelle qui allait se lever sur la France pour le bonheur de chacun."

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