Le lys et le genêt (161)

25 octobre 1415, Azincourt. En situation des plus délicates, Henri V tenta de négocier... En vain. Il savait que sa situation était désespérée, et que, si les Français n'attaquaient pas, il allait bientôt se retrouver sans ravitaillement, et forcé de déposer les armes. Il ne pouvait pas non plus tenter de fuir. Son armée en ordre de marche n'aurait pas pu se défendre face à une attaque, et aurait été massacrée. Bref, sa seule chance, maintenant que les négociations avaient été rejetées, était que les Français l'attaquent immédiatement, alors que son armée était en bonne position défensive.
Il avait disposé son armée dans une plaine étroite, entre deux bois, de manière à atténuer les effets de la supériorité numérique française, et à limiter les risques d'être pris par les flancs. Pour tenter de provoquer les Français, il fit avancer son armée de quelques mètres. Cette manœuvre réussit au-delà de ses espérances. Les arrogants chevaliers français, oubliant toute stratégie, se lancèrent à la charge en désordre. La bousculade était telle que la charge fut presque arrêtée bien avant d'arriver aux lignes anglaises. De plus, les jambes des chevaux s'enfonçaient dans la boue des champs fraichement labourés et détrempés...

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