Les secours arrivent, s’affairent autour du blessé qu’ils placent sur un brancard avec d’infinies précautions. Le vieil homme ne va pas souffrir. Les brancardiers l’emmènent vers l’ambulance. Monsieur Bark lui tient la main tout en lui parlant. C’est le début d’un très beau printemps. Le tout début.
Le vieil homme regarde son ami, lui sourit. Il serre la jolie poupée dans ses bras maigres, il la serre comme si sa vie en dépendait, il la serre comme il serrerait une vraie petite fille, silencieuse, tranquille et éternelle, une petite fille de l’aube et de l’orient.
Son unique petite fille.
La petite-fille de Monsieur Linh.
Philippe Claudel
Comme quoi la barrière de la langue n'est pas aussi infranchissable que cela !
thanks
Tu peux être fier, Fabdan, de tout ce que tu nous as donné encore une fois en nous racontant une superbe histoire. Il faut aussi remercier l'auteur du roman pour ce très joli moment d'amitié. Et mille bravos pour tes illustrations toujours prenantes qui ajoutent au texte. Surtout, continue !